Challenge : 4 erreurs à ne pas commettre
Sep 19, 2022Est-ce que tu veux organiser un challenge qui cartonne ?
Si oui, tu veux absolument lire cet article.
J’ai accompagné des centaines d’entrepreneurs à organiser des challenges.
Et certains challenges ont été d' énormes succès et d’autres qui ont fait des flops - et que je n’ai pas forcément accompagnés.
Parce que OUI, il y a des choses que tu veux absolument éviter si tu ne veux pas que ton challenge soit un échec à coup sûr !
On va se le dire, organiser un challenge, comme n’importe quel lancement, c’est du temps de préparation, des journées, des semaines, peut-être même des journées de travail en amont.
Et la dernière chose dont tu as envie, c’est qu’à l’ouverture des inscriptions, il ne se passe rien. Tu ne veux pas entendre le son des criquets comme on dit !
La clé d’un challenge à succès c’est un bon travail de préparation du contenu que tu vas mettre en place.
Voyons ensemble quelles sont les erreurs à éviter quand on organise un challenge.
I. Mal cibler les besoins de tes clients
C’est un problème qu’on rencontre souvent chez les entrepreneurs du web qui sont en démarrage. Elles savent ce qu’elles veulent organiser un challenge qui répond aux besoins de leurs clientes.
Et ce problème de positionnement ne va pas forcément sauter aux yeux.
Mais on a souvent tendance à penser en tant qu’experte de notre sujet.
On sait exactement quel est le problème rencontré par notre clientèle.
Et on se base là-dessus pour créer le sujet de notre challenge.
Prenons un exemple un peu caricatural : imaginons que je suis coach sportif et psycho-nutritionniste, je travaille à la fois sur l'entraînement sportif et notre rapport à la nutrition.
Et je sais que le vrai problème ce n’est pas que les personnes mangent mal ou ne font pas de sport mais c’est leur état d’esprit, leur rapport à l’alimentation, leur perception d’elle-même.
Je sais que ce sont des choses ancrées depuis l’enfance mais :
- comment est-ce qu’on se représente
- ce qu’on associe à la nourriture
- notre rapport à notre entourage
Donc si je fais un challenge qui a pour titre “Comment désamorcer tes pulsions alimentaires“ ça risque de ne pas marcher.
Pourquoi ?
Parce que ma cliente potentielle, elle, n’a pas mon expertise.
Il y a de fortes chances que ma cliente potentielle ne sache même pas qu’elle est sujette à des troubles alimentaires.
Pour elle, le problème n'est pas là.
Pour elle, le problème c’est qu’elle ne sait pas quoi manger et qu’elle ne fait pas assez de sport.
Donc si elle lit le titre de mon challenge, il y a peu de chance qu’elle se sente interpellée, qu’elle se reconnaisse. Et pourtant, elle aurait tout intérêt à participer à mon challenge sur les pulsions alimentaires.
Mais si j'avais pris le temps de réfléchir aux besoins de ma clientèle, à ce qu’elle me dit quand elle vient me voir au cabinet “je ne sais pas comment bien manger”, “je n’arrive pas à m’entraîner régulièrement”, j’aurais axé ma communication sur ces problématiques.
Et durant la semaine du challenge, je lui explique que le nœud du problème c’est que quand elle se sent mal, elle a besoin d’un remontant et elle va s’acheter un gros gâteau au chocolat - et si elle traverse une période difficile, elle va en manger tous les jours.
Ce qui va créer des habitudes qui sont difficiles à couper.
Pendant mon challenge, j’ai l’espace pour lui expliquer tout ça que savoir quoi manger et s'entraîner c’est le sommet de l’iceberg.
Tu veux que ta cliente potentielle frappe à la porte pour pouvoir entendre ton discours. Et ton challenge, c’est la porte d’entrée. Elle ne pourra pas entrer dans ton challenge si elle n’est pas intéressée.
C’est pour ça que tu veux absolument bien cibler les besoins de ta clientèle.
Tu veux leur donner ce qu’ils veulent et durant ton challenge - et ton accompagnement - tu leur donnes ce dont ils ont réellement besoin pour arriver au résultat auquel ils aspirent.
II. Penser qu' être en live va suffire pour vendre
On le sait aujourd’hui sur les réseaux sociaux, la vidéo est ultra mise en avant. C’est vraiment le format privilégié.
On sait aussi que les abonnés se connectent plus facilement à toi.
La relation de confiance s’établit beaucoup plus vite parce que la personne est sensibilisée à ta façon de parler, à ton humour, à ta façon d’expliquer les choses etc.
Mais ça ne suffit pas pour vendre.
Pour vendre, il faut que tu aies une stratégie de contenu.
Il faut que les sujets que tu abordes soient choisis avec soin pour amener la vente.
Pour illustrer mon propos, je voudrais partager l’exemple qu’une de mes clientes a reçu peu de temps après avoir organisé son challenge.
Souviens-toi, un challenge c’est un énorme évènement pour ta communauté.
Surtout si tu as une activité qui n’a rien à voir avec le business en ligne.
Les gens ne sont pas habitués à participer à de tels évènements, ça crée vraiment un effet WAOUH.
Donc quand tu fais ça, tes “concurrents” peuvent être inspirés, dans les deux sens du terme : trouver ça génial et vouloir faire la même chose.
Sauf que s’inspirer ne veut pas forcément dire égaler.
Le message que ma cliente a reçu la remerciait pour son challenge et lui disait combien elle avait trouvé son contenu beaucoup plus intéressant contrairement à celui d’un de ses concurrents - "j'ai regardé et dès la première vidéo, j’ai décroché et je vous regarde vous et même si je connais déjà le sujet, je suis captivée…”
Il ne suffit pas d’être en live pour que ça fonctionne, il ne suffit pas de brasser du vent pour arriver à vendre. Il faut vraiment soigner le contenu que tu vas délivrer, prêter attention à ce que tu vas raconter.
On ne laisse rien au hasard !
III. Ne pas donner aux participants de bonnes raisons de revenir le lendemain.
On regarde toutes des séries et quand on arrive à la fin d’un épisode et qu’il ne se passe rien, qu’il n’y a pas de cliffhanger qui te donne envie d’en savoir plus, ben on décroche.
Mets-toi dans la peau d’une réalisatrice d’une série télé : les participants veulent voir la saison 1 de ton challenge : lundi épisode 1, marci épisode 2 etc.
D’où l’importance d’apprendre à réaliser un challenge sur une semaine et avoir une vision : où est-ce que tu veux amener les participants (au-delà de la vente) ? Qu’est-ce que tu veux raconter ? Comment tu peux leur donner envie de ne surtout pas rater la saison 2 : ton programme.
Et c’est possible !
Tu peux y arriver avec un bon narratif, une bonne histoire, un bon contenu.
Tu vas leur donner envie d’aller plus loin.
Leur donner envie de ne pas passer à côté de ton offre.
Et s’ils décrochent après le jour 1 ou 2, comment veux-tu qu’ils découvrent ton offre à la fin de la semaine ?
Tu veux absolument qu’ils soient exposés à ton pitch de vente pour qu’ils aient envie d’acheter.
C’est exactement ce qu’on travaille au sein du programme : on travaille ensemble ton storytelling, ta stratégie de contenu pour désamorcer les objections à l’achat et la psychologie de l’acheteur. 🎉 Les Challengeuses sont de retour. Si tu souhaites rejoindre mon programme signature et enfin apprendre la stratégie de vente des challenges, tu peux t’inscrire en cliquant sur 🔗 leschallengeuses.com
IV. Improviser
C’est la pire chose que tu puisses faire.
Arriver en mode freestyle avec uniquement quelques points clés et puis c’est parti, let’s go !
Pourquoi ?
Parce que ça veut dire que tu n'as pas construit de vision, de récit pour capter l’attention des participants.
Mais au-delà de ça, il y a quelque chose à prendre en compte, surtout pour un premier challenge ou qu’on n’a pas trop l’habitude d’en organiser : les premiers jours, quand il s’agit de donner l'information, on est à l’aise, les gens sont excités, tout se passe bien !
Mais à la minute où on doit commencer à pitcher son offre, on perd ses moyens de vente parce que toutes nos peurs remontent : “est-ce que les gens ne vont pas se déconnecter parce que là je suis en train d’essayer de leur vendre quelque chose ?”, “est-ce que ce que je suis en train de raconter ça donne suffisamment envie d’acheter ?”, “est-ce que je ne suis pas en train de trop insister”, “est-ce que mon pitch n’est pas trop long” ?
Et si tu n'as vraiment que quelques points clés, ben ça te rajoute une couche de stress supplémentaire qui te fait perdre tes moyens.
Et c’est ironique de se rendre compte qu’on est souvent plus préparé quand il s’agit de partager du contenu de formation que de vendre.
Alors qu’on est des entrepreneuses.
On est en business.
Ce qui veut dire qu’on devrait être autant voir même plus préparée pour la partie vente parce que c’est quand même la finalité.
Tu ne veux pas improviser.
Tu ne veux rien laisser au hasard.
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