SCE01: Un coaching de groupe aussi impactant que le 1:1

 On se retrouve aujourd’hui pour une question, qui est je pense, LA question que les aspirantes Impératrices se posent et qui porte sur ce que j’enseigne au sein du mon programme des Impératrices : comment faire la transition du coaching 1:1 au coaching de groupe.

Mais avant de commencer, laisse-moi te présenter Lise.
Lise accompagne des femmes qui mangent leurs émotions. Pas forcément des nanas qui sont en surpoids mais qui ne se trouvent pas belles, trop molles, pas assez…
Son rôle c’est de les accompagner à apaiser leur relation avec la nourriture, à gérer leur émotions (et souvent leur grande sensibilité) et avec ça, se réconcilier avec leur image et leurs corps.
Tu peux la retrouver sur son compte Instagram @mapetiteaddiction.

La question qui la taraude : comme elle accompagne des personnes qui ont des troubles alimentaires, liés aux émotions et leur image, ce que Lise adore c’est les déclics apportés en 1:1.
Elle se demande donc comment apporter cette même sensation pendant un coaching de groupe.

Elle a peur que les vidéos ne soient pas assez impactantes par rapport au coaching individuel parce que ses clientes ont chacune leur histoire.

Je lui demande comment est-ce qu’elle amène une cliente à avoir une prise de conscience pendant une consultation individuelle.
En général, Lise leur demande ce qui les empêche de faire face à leurs émotions, elles en parlent durant le coaching et prennent le temps de réfléchir, d’aller chercher dans le passé des clientes, etc.

Et tu vois, moi, je trouve que Lise suit déjà un processus assez bien ficelé avec ses clientes. Et ce processus est tout à fait reproduisible pour un coaching de groupe : elle leur pose une question à sa cliente et en trouve le sens caché, dépendamment de la réponse.

Parce qu’elle a déjà travaillé avec ses clientes, Lise a réussi à identifier des groupes d’éléments déclencheurs dans lesquels ses clientes vont pouvoir se retrouver et leurs conséquences sur la gestion émotionnelle.

Tout l’enjeu pour Lise, c’est de trouver comment mettre en forme ces différents schémas pour que ses clientes puissent prendre conscience de ce qui déclenche leurs problèmes en autonomie.

Avec ces mécanismes, Lise va pouvoir redonner à ses clientes le rôle de héros de leur propre histoire.

Et l’opportunité de l’appel de groupe prend tout son sens :

• Lise va pouvoir donner la parole aux clientes qui ne se retrouvent dans aucun des mécanismes qu’elle a identifiés en tant que professionnelle
• Et pourquoi pas consacrer un temps durant lequel, elle peut inviter ses clientes à partager leurs prises de conscience pour les coacher et en faire bénéficier tout le groupe.

Lise me confie aussi sa crainte que certaines de ses clientes paniquent ou se bloquent si elles ont un déclic toutes seules et n’arrivent pas à gérer leurs émotions.

Je lui propose alors de prévoir des espaces dédiés à des partages dans son programme.
Pourquoi ne pas proposer à ses clientes de confier leurs prises de conscience dans le groupe privé dédié au programme ?
Ou alors, prévoir pendant les appels de groupe, une séquence de partage autour des prises de conscience que ses clientes ont eu récemment.

Il ne faut jamais sous-estimer l’effet de groupe : si une cliente partage son parcours, c’est tout le groupe qui en bénéficie.

Et ce pour plusieurs raisons :

• Lise connaît bien sa clientèle, donc les personnes qui ont rejoint son programme ont la même problématique de départ.
• les appels de groupe sont des moments d’échanges privilégiés, des espaces bienveillants qui libèrent la parole - et c’est inestimable pour les clients.
• en faisant jouer la force du collectif, Lise va également pouvoir se libérer d’une forme de pression qu’elle pouvait se mettre inconsciemment.
• et pourquoi ne pas prendre le temps de célébrer les déclics de ses clientes pendant les appels de groupe ?

Et rien ne l’empêche de proposer des coachings individuels à certaines clientes si ça lui convient !

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Je demande ensuite à Lise si elle a déjà enregistré ses vidéos de formation et elle me partage sa crainte de donner trop de contenu.

En effet, pendant une séance de coaching individuel, Lise va ajuster les informations qu’elle partage pour aider sa cliente à avancer : mais comment faire pour apporter les bonnes réponses quand ses clientes travaillent en autonomie ? Comment ne pas les noyer d’informations ?

Je lui suggère de reprendre la méthode R.E.A. que j’enseigne au sein du programme “Les Impératrices”.
Cette méthode consiste à analyser le contenu minimum nécessaire pour permettre à tes clients de résoudre leur problématique. Tout le reste est superflus et donc pas indispensable. Je t’explique pourquoi en donner le minimum à ses clients c’est le mieux dans cet article.

Je lui rappelle aussi une chose essentielle : elle en est à sa première cohorte, comprends par là, son groupe test.

Ça veut dire plusieurs choses :

• elle n’est pas obligée d’enregistrer toutes ses vidéos en avance
• elle va pouvoir tester sa méthodologie auprès de ses clientes et voir si elles arrivent à obtenir des résultats
• et enfin, elle va pouvoir réajuster le contenu de son programme.

Ce dernier point est très tellement important que je vais le répéter : c’est en étoffant le contenu de formation, cohorte après cohorte, qu’on en arrive à perfectionner son programme, à l’automatiser et à être sûre qu’il fonctionne pour nos clients.

Je propose ensuite à Lise d’évoquer les différents éléments déclencheurs et leurs significations avec ses clientes pendant un appel de groupe.
Ça va lui permettre d’obtenir des premières réactions et voir s’il manque des choses.
Du coup, elle aura aussi un enregistrement de la session et pourra l’exploiter pour sa formation.

Quand on fait la transition du coaching 1:1 au coaching de groupe, on se rend compte qu’on a un fil conducteur dans nos conversations avec nos clients, une façon de poser les questions qui amène à certaines réponses : c’est une méthodologie duplicable.

Lise se pose la question de la fréquence des appels de groupe et en individuel au sein de son programme. Je la rassure sur le fait qu’au début, on a souvent tendance à vouloir être plus présente pour nos clientes, un peu pour nous rassurer nous-même.

Et c’est ok.

• c’est ok de vouloir être sûre que nos clientes suivent bien le programme.
• c’est ok de checker pour voir si elles s’y retrouvent.
• c'est ok d’avoir des échanges réguliers avec elles, ce n’est pas du temps perdu, au contraire, on pourra utiliser toute cette matière dans nos formations et notre communication (pssst : c’est une mine d’or).
• c’est ok parce que ça ne dure qu’un temps finalement.

Comment favoriser l'interaction possible avec les clientes pendant les appels de groupe ? Comment interagir avec les personnes plus silencieuses ?

C’est vraiment une question de personnalité.
Beaucoup de personnes préfèrent écouter, d’autres sont à l’aise avec le fait de prendre la parole en public.

Au final, Lise se rend compte qu’elle a tout en main pour faire la transition du coaching 1:1 au coaching de groupe.

Elle me parle du déclic qu’elle a eu en suivant le programme des Impératrices et je lui souligne que si elle a pu avoir une prise de conscience sans coaching individuel avec moi, ses clientes pourront en faire de même.

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