Je ne sais pas vendre

Je pourrais vendre de la crème dépilatoire à une imberbe.

Je dirais à la personne qu’en utilisant cette crème, elle va avoir la peau hyper douce.

Ce qui est hyper pratique, c’est que tu peux la transporter partout. Tu la mets dans ton sac ni vu ni connu et tu es toujours parée.

Parce qu’imagine que sortie de nulle part, on te propose un rencard ! Tu veux être prête. Te sentir belle, sensuelle, sexy, avec des jambes de gazelle. Avec ta crème dépilatoire, le résultat est garanti, pas l’ombre d’un poil venant ternir ta confiance en soi. Tu n’as plus à redouter d’enlever ton pantalon dans un moment d’intimité que tu veux parfait.

Je pourrais vendre de la crème dépilatoire à une imberbe.

Est-ce que tu crois que tu en serais capable ?

Ou est-ce que tu serais plutôt envahie d’un sentiment de culpabilité ? T’aurais l’impression de lui vendre quelque chose d’inutile, de l’arnaquer ? Et je parie que ce sentiment s’amplifie si en plus, il s’agit de le vendre au prix fort ? Si au moins tu le faisais en promo, tu te sentirais plus à l’aise, non ? Mais là franchement pour qui est-ce que tu te prends ?

Tout ce discours, ça te rappelle quelqu’un ?


Pourtant ce qui est intéressant de voir là-dedans, ce n’est pas ton rôle, mais le sien.

Peut-être que cette personne n’a en effet pas besoin d’acheter une crème dépilatoire (elle est imberbe !), mais si c’était la crème dont elle avait besoin pour aller confiante à son rendez-vous galant ? Si c’était le petit accessoire superflu pour qu’elle se sente sereine, belle, pétillante (et ainsi rayonner, et attirer l’homme/la femme parfait(e) pour elle).

Vas-tu VRAIMENT lui retirer le droit d’acheter ta crème (sous prétexte qu’elle n’en a pas besoin) ? Parce qu’en réalité, elle en a besoin ! C’est juste que le besoin ne se trouve peut-être pas là où tu l’avais pensé.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tu es une mauvaise vendeuse (ou du moins tu le penses). Tu t’arrêtes trop à l’emballage de ton produit (c’est une crème dépilatoire. Point) et tu ne penses pas à ce qu’elle peut représenter pour ton client potentiel (la confiance en soi, le bien-être, la sécurité).

Si tu veux être capable de vendre ton produit comme des petits pains, ce n’est pas en utilisant la dernière stratégie à la mode que tu vas y arriver, ni en utilisant le super outil pour créer des entonnoirs de vente ou je ne sais pas quoi, c’est en peaufinant au poil ta communication. Tout commence par là.

C’est exactement ce par quoi on va commencer au sein du programme des impératrices, parce que si tu veux bâtir un empire en ligne avec des revenus récurrents chaque mois, ça commence par des fondations solides. Mets ton nom sur la liste d’attente : annelisegb.com/imperatrices


La décision d’achat n’a pas à venir de toi, mais de la personne devant toi. Nous sommes tous dotées d’un libre arbitre. Tu n’as pas à douter un seul instant du fait que cette personne est capable de savoir ce qui est le mieux pour elle. Si tu as à remettre en question «Qui es-tu pour…», je crois que plutôt que de te demander « Qui es-tu pour vendre ça ?», pose-toi plutôt la question de «Qui es-tu pour savoir ce qui est mieux pour cette personne ?».

Alors bien sûr, tout est une question de limites. Et pour t’expliquer cela, je veux te raconter mon histoire.

L’histoire que l’on se raconte.

Pendant longtemps je me suis répété que la vente ce n’était pas mon truc. Je ne suis pas une commerciale. Après tout, j’ai un profil littéraire et je n’y connais rien en vente.

Venu le moment de fixer prix élevés, vendre mon produit, savoir le mettre en valeur pour donner envie ... Peur panique 😱 plus personne 👻

Le cœur qui s’emballe, la sueur au front, on peut dire que ça ne me mettait pas à l’aise pour un sou.

Et pour cause, je ne suis pas une commerciale !

Du moins, c’est l’histoire que je me suis toujours racontée...
Jusqu’à ce que j’ouvre les yeux 👀
Je suis une excellente vendeuse !

On m’a fait croire que vendre c’était convaincre d’acheter quelque chose à une personne qui n’en avait pas besoin.

On m’a fait croire que vendre c’était caser mes produits à tout prix, tant que cela me rapportait toujours plus d’argent.

On m’a fait croire que vendre c’était dissimuler certaines informations pour rendre le produit alléchant et conclure la transaction.

👉 Si c’est ça être une bonne commerciale, je ne le suis définitivement pas 🙅🏾‍♀️

Si ça se trouve, tu es comme moi, tu es une excellente vendeuse qui s’ignore(ait).

Tu sais que vendre c’est faire une proposition et laisser sa pleine liberté à l’autre d’embarquer ou de débarquer.

Tu sais que vendre c’est donner une opportunité d’avancer autrement, plus vite, guidée.

Tu sais que vendre c’est partager avec l’univers le meilleur de toi-même et être récompensé bien au-delà de toutes tes attentes pour ça.

Je suis une excellente vendeuse.

Je décide aujourd’hui de réécrire l’histoire que je me suis racontée.
Et tu peux le faire aussi.

Cette histoire est fausse, elle n’a plus lieu d’être.

Répète après moi : je suis une excellente vendeuse.

Cette histoire a joué son rôle jusqu’à présent, celui de me protéger de sortir de ma zone de confort en essuyant un « NON ». Parce que c’est ça qu’il se passe quand on regarde de plus près, on a peur d’être rejeté. Une personne qui dit NON à quelque chose dans laquelle on a investi tant de soi, on a l’impression que c’est une remise en question profonde de qui on est. C’est un rejet de notre personne, de ce on quoi on croit, ce que l’on aime. Mais ce n’est pas le cas !

Tu es bien plus que ton produit. Pourquoi te résumer à si peu ?

Ce n’est plus utile de te raconter cette histoire qui stipule que tu n’es pas une bonne vendeuse. Tu n’as plus à avoir peur du refus, car sache-le et aie confiance dans le fait que pour chaque opportunité qui se perd, d’autres se créent. 


Répète après moi : je suis une excellente vendeuse.

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